Ces jolies fleurs, si délicates
Sont les prémices du printemps.
Elles sont offertes aux suricates
Très bien dressés sur leur séant.
Elles sont le signe, non les stigmates
D’une vie neuve aux feux ardents.
Elles défient et s’acclimatent
A tous les ciels dissidents.
Leur vie entière tient sous la patte
D’un souvenir, d’un coup de vent ;
Elles ne sont pas comme du chiendent.
Elles sont les fleurs, scélérates,
Moitié d’hier, moitié d’Avent :
Elles sont les fleurs de printemps.
Lairedubeau
15.03.MMXV