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19 décembre 2016 1 19 /12 /décembre /2016 14:55

Ce sont de grands oiseaux traversés par le vent

Etourdis par les cris des mouettes et goélands

Dont on croit aisément, de par leur simple nom,

Qu’ils sont des rescapés ou bien des corps mourants.

 

Corps mordu par le froid, habité par la mer,

Il guette et sous cape, loin que tout l’indiffère,

Il règne en majesté sur les flots miroitants,

Dans l’infinie beauté qu’il doit à son rang.

 

Tout guindés dans le lustre de leur grand habit noir

Ils frappent à l’esprit ces diables pauvres gens,

Tantôt les attendris, tantôt les épouvantent.

 

De son frêle cousin, fou des villes et des champs,

Il arbore la nuit, habite les ténèbres

S’invitant en la vie, à son corps défendant.

 

 

Ldb,

15.12.16

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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 18:10

 

Automne de fièvre,

Hiver de liesse,

Printemps d’amour,

Eté d’Epicure.

 

Longtemps perdurent

Les heures sinistres.

Trop vite s’évaporent

Les heures sémaphores.

 

Au large de la vie,

Tout juste avant le port,

Amarres et points de chute

Emergent à bas bord.

 

Laisser virer le chalutier

Laisser voguer le beau voilier

Laisser traquer le baleinier

Ne surtout rien vouloir garder.

 

S’offrir au monde

Comme en pâture,

S’offrir au monde

Mais sans armure.

 

 

 

 

Lairedubeau

30.11.16

 

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29 novembre 2016 2 29 /11 /novembre /2016 20:11

Une nuit, immense et volubile

Broie chaque silence.

 

Anéantie,

Je me laisse abreuvée par sa noirceur.

Je touche au seuil

De ma folie.

 

Elle revient, vieux leitmotiv

de ces refrains

que je croyais

bien endormis.

 

Chaque pas est torture

Chaque souffle est pénitence.

 

Jusqu'à l'ennui

Jusqu'à l'errance

Trainer ma nuit

Sans appétence.

 

Lairedubeau

29.11.16

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15 novembre 2016 2 15 /11 /novembre /2016 18:21

Si je crois à la vie

C'est par toi que j'oublie

Les heures les plus creuses

Et les noires saisons.

 

Si je crois à la vie,

C'est par toi que j'expie

Les erreurs du temps

Où s'épuise la raison.

 

Si je crois à la vie

C'est par toi que finissent

Les affres de l'existence

Et les moments d'attente.

 

Si je crois à la vie

C'est toi qui me l'as dit :

Tous les jours sont bénis

Pour une ode à l'amour.

 

LDB. 15.11.16

 

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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 13:55

Votre tête balance sous le poids de ma main,

Je ne sais qui de vous ou de moi la caresse.

Votre nuque alanguie se prend à la promesse

D’un moment trop grisant pour attendre demain.

 

Vos cheveux sont précieux et si doux aux embruns,

La mer, cette impatiente, elle vient et sans cesse

Distille son reflux, reprend comme un réflexe

Sa marche imprescriptible, ondoyante aux ors bruns.

 

Dans cette communion colorée par l’automne

Nos pas s’ajustent et s’envolent fièrement,

Plus un bruit, plus un son ne devient monotone

 

Tant mon être s’emplit des bulles de bonheur

Formée par les secondes ruisselantes du temps,

Qu’un prince seulement prodigue à tout mon cœur.

 

Ldb. 08.11.16

 

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3 novembre 2016 4 03 /11 /novembre /2016 13:46

Bien souvent je parcours le ciel de ton lit

Comme un ange déchu suivant ses appétits.

Je t'observe et te cherche sous le voile de la nuit

Entrebaille tes rêves et m'y noies sans ennui.

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31 octobre 2016 1 31 /10 /octobre /2016 18:31

Deux cœurs qui se comprennent

Deux âmes qui se complètent

Voyez vous d'autres vœux qui puissent

rendre heureux.

 

Quand en plus, dans la danse,

s'invitent de si purs silences,

N'aurait-on, pour bien moins,

voulu répondre aux cieux.

 

Ldb. 31 10 16

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31 octobre 2016 1 31 /10 /octobre /2016 18:21

Les éoliennes s’échinent

A battre l’air

De leur grands bras

Fragiles,

Ames légères.

 

Le train file à travers champs

Son ombre glisse sur le décor

A la recherche de son port.

 

Les meules s’endorment dans le soir

D’un soleil caressant,

Bravant le noir.

 

A perte de vue,

Pauvres silhouettes errantes,

Perdues,

Percluses,

Avoisinantes.

 

Ldb, 23.08.16

 

 

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14 octobre 2016 5 14 /10 /octobre /2016 17:38

La Seine a repris son cours monotone

Déjà sont apparues les heures de l'automne.

 

S'échinent les regards des badauds incertains

Sur l'eau et son mirage, espoir de lendemains.

 

Un bout de notre cœur caresse la surface

Arrimé à deux cygnes que l'hiver terrasse.

 

Le 14.10.2016

 

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11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 11:44

Les mots qui me caressent

à l'orée de l'oreille

Sont des mots de tangos,

Des mots qui ensorcellent.

Des mots que l'on transcrits

par le biais de nos pieds

de nos corps transis,

les sens déployés.

Je les aime avec toi

récités en mantra

Je les aime car ils m'offrent

D'être enfin dans tes bras.

Ldb. 10.09.16

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