22 août 2013
4
22
/08
/août
/2013
12:00
Le rêve s’est fait jour dans l’ombre de la chambre.
Les volets sont tirés, les murs sont couleur ambre
Orangés du soleil qui frappe les parois
Et cherche à s’immiscer par la force d’un Roi.
Je garde les yeux clos et fait durer toujours
Le bien être attaché à l’aube d’un nouveau jour.
La vie reprend ses droits, estompe rêveries,
Elle nous plie à ses lois, impose ses armoiries.
La nuit, elle la douce, s’échappe doucement,
Cède le pas et quitte, très subrepticement,
Les lieux de nos délices tous empreints de nos songes.
Elle ne force jamais rien, n’use pas de mensonge.
Elle profite d’un jour exténuant pour venir
Se glisser, éperdue, aux confins du désir.
Lairedubeau
21.08.MMXIII
Published by lairedubeau.over-blog.com
-
dans
Philosophie
20 août 2013
2
20
/08
/août
/2013
17:49
Matin épais d'août.
Toi, Amour, sort de ton lit,
fleuve de Chine.
20.08.13
Published by lairedubeau.over-blog.com
-
dans
Propos du jour
20 août 2013
2
20
/08
/août
/2013
12:00
Cette femme est belle, belle de son passé de femme aimée.
Le blond mêlé au blanc la met bien à l’abri
Des hommes et leurs déboires, du temps et ses débris.
Elle, veut seulement croire à l’aube ré-animée.
Ses yeux sont des miroirs aux teintes un peu fanées
Ses mains sont le reflet des hommes qu’elle a aimés,
Certains subrepticement et d’autres à se damner.
Mais seule tous les soirs, si seule, abandonnée.
Bien à l’abri derrière ses pages, elle s’offre nues
Et poésie, la vie vécue en colombage.
Comme à claire voie, dissimulée, elle ne joue plus.
La trace des étreintes qu’elle a si bien vécues
La berce jour après jour mais elle veut, sans ambages,
Détourner le regard des jours qui ne sont plus.
Lairedubeau
02.08.MMXIII
Published by lairedubeau.over-blog.com
-
dans
Etat d'ame
26 juillet 2013
5
26
/07
/juillet
/2013
22:48
Avant que de pleurer, le saule a caressé
La Seine et nos soupirs, le flot de nos baisers
Fait ployer la distance par nos corps respectée
Dans un soir alangui, en bordure de jetée.
Le temps est suspendu en plein dans son envol
Les mouettes se sont tuent, l’histoire suspend son vol
Pendant que nos deux bouches se prouvent et se savourent
L’eau même a respecté cet instant de bravoure.
Le vert qui frôle l’eau se mire en nos prunelles
Et l’arbre illuminé de cette belle lumière
Se prend presque à rêver à devenir trop fier.
Il redresse ses branchages et sans même une attelle
Brave les vents d’été pareil à un bouleau
Lui qui n’a d’autre attente que devenir roseau.
Lairedubeau
26.07.MMXIII
Published by lairedubeau.over-blog.com
15 juin 2013
6
15
/06
/juin
/2013
11:00
La nuit peut-être me prendra t'elle,
La nuit peut-être comprendra t'elle,
Qu'il est beau d'être le pendant
D'un jour cruel et impudent.
Lairedubeau
15.06.2013
Published by lairedubeau.over-blog.com
-
dans
Propos du jour
7 juin 2013
5
07
/06
/juin
/2013
08:56
Bouche rouge sang
Qui s'offre à nos regards
Dit les maux de l'âme.
Published by lairedubeau.over-blog.com
-
dans
textes en vrac
29 mai 2013
3
29
/05
/mai
/2013
20:36
L’homme immobile
Cherche dans ses rêves
Une raison de naître
Une raison de vivre
Une main un sourire
Ou peut-être demain
L’espoir de vivre enfin
Si seul et pour toujours.
Millemaux
29.05.MMXIII
Published by lairedubeau.over-blog.com
-
dans
Propos du jour
27 mai 2013
1
27
/05
/mai
/2013
22:00
A la manière d'ignobles perles, les minutes s'ajoutent les unes aux autres
Peut-être sans autre dessein que d'exister, l'une après l'autre.
Lairedubeau
27.05.MMXIII
Published by lairedubeau.over-blog.com
-
dans
Propos du jour
22 mai 2013
3
22
/05
/mai
/2013
19:37
Rousse comme le feu,
Mes yeux ne peuvent plus quitter
Cet astre lumineux.
Lairedubeau
22.05.MMXIII
En espagnol :
Rubia como el fuego,
Mis ojos no pueden abandonar
Este astro luminoso.
Published by lairedubeau.over-blog.com
20 mai 2013
1
20
/05
/mai
/2013
12:15
Lilas, Paulownia se répondent assidument
Noyant dans le vert, qui tous deux les glorifient,
Les mauves les plus pâles - une lithographie
D’un printemps installé – irrémédiablement.
Courant vers l’été qui toujours leur échappe,
L’un et l’autre se disputent, indiscutablement,
Les faveurs d’un tempo – impitoyablement
Sous couvert de silences – dressés comme une chape.
Epuisés par l’effort déployé dans la danse,
Ils plieront, tous les deux, sous le poids de la pluie
Qui les laissent attendris, apaisés, unis vers.
Fleurs au sol, englouties par les miasmes d’hiver,
Le temps les fanera et peut-être la nuit
Fera taire le combat, doublé d’outrecuidance.
Published by lairedubeau.over-blog.com