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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 14:45

 

La glycine odorante s’épanche, se balance

Au fronton de ces murs où dorment nos raisons.

En gros bouquets chargés, elle nous offre l’errance

Fait voyager l’esprit en imagination.

 

Vos petites corolles fragiles, frémissantes

Forment comme un rideau qui cache les amours.

Amours qui éclosent ou amours finissantes,

Dans la touffeur fraiche et les parfums du jour.

 

Si les miennes ne sont plus, pour d’autres elles commencent,

Et naissent sous le ciel de lit drapé de mauve.

Elles sont déjà promises aux lois d’une romance

Dignes d’un conte d’antan, tout cousu de guimauve.

 

Il passera le temps de tes couleurs tendres,

Me manqueront les pas parfumés de l’essence,

Avant que le muguet ne vienne ne vienne aussi nous prendre

Dans son flux odorant, jusqu’à l’évanescence.

 

 

 

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 21:57

A temps trouvé,
Je veux t'aimer.
Ce ne sera plus,
Du temps perdu.

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 20:46

1047680.jpg 

 

 

 

 

Le soleil se couchant, là sur ce vert tendre

Escompte les beaux jours et la nuit pour s’étendre.

Je voudrais un chemin sinueux comme mes veines,

Ombragé comme un cœur qui cherche sa gouverne.

 

Je voudrais y marcher jusqu’à trouver ta main,

S’engouffre dans la mienne, m’emmène jusqu’à demain.

Parsemé des essences toutes hallucinogènes,

Bordé de fleurs des champs, pour y mêler nos gènes.

 

Une route infinie où nous irons tous deux,

Et mélangeant nos sangs, jusqu’à devenir vieux,

Jamais aucun enfant naissant de cet aveu.

 

Là, nous rendrons jaloux bien sûr le monde entier,

Un tel amour se fout de la postérité,

Il n’a pour tout espoir, que la complicité.

 

 

 

 

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 13:51

 Cerisier-20a-20fleurs-202.jpg

 

 

 

 

Boules palpitantes,

Gorgées de vie, de printemps.

Rose incandescent.

 

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 13:54

A mi-carême
S'envolent au vent
Tous les poèmes
Du printemps.

 

Ils distillent
L'humeur du jour,
Parfum d'idylle
Ôde à l'amour.

 

Comme une essence,
Ils sont gobés
Par les passants
Abandonnés.

 

Juste un badaud
L'a attrapé,
Se mire dans l'eau :
Reflet troublé.

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 21:08

 

 

Le bouleau blanc a pour voisin
Un jeune prunus couvert de fleurs.
« N'êtes-vous donc qu'une catin
Pour vous offrir là sans pudeur. »

 

« Mais non Monsieur, c'est temps des fleurs
Nous sommes des arbres d'agrément.
Notre mission c'est le bonheur,
Et nous contribuons au printemps. »

 

« Oui, mais mon bois est recherché
Pour les beaux meubles fabriquer
Le vôtre n'a point d'utilité,
De poudre aux yeux vous vous vantez ».

 

« Eh bien je sais, mon cher ami,
Sur cette terre qui nous nourrit,
Un certain nombre d'énergumènes,
Sont de beauté devenus blêmes.

 

Ils s'extasient devant le beau,
Ecrivent des vers des jours durant,
Et les laissent s'envoler au vent.
Ceux-là ne jouent pas les cabots ».

 

« Laissons-là ami, la diatribe.
Nous sommes tous deux des bons à nib.
Eux les humains le font si bien.
Ornementons leur pâle destin. »

 

Lairedubeau

25.03.MMXI

 

 

 

bouleau

 

 

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 23:25

coloriage-amour.jpg 

 

  

C’est un espace à vivre, un rien inoccupé,

Un grenier où s’entassent les ombres et la poussière,

Un abri de jardin où s’installent confinés,

Les outils et engins dont aucun ne s’enquiert.

 

A l’avoir voulu libre, valeureux et si fier,

Il est vide de sens, tout ridé comme un vieux

Qui s’épuise à chercher le soleil d’hiver,

Pour garder bien au chaud ses souvenirs miteux.

 

La couleur lui manque, je vous l’offre en partage.

Habillez-le d’or, rouge sang, ou bien mieux,

Insufflez lui vie par vos mots, c’est un gage

 

D’amitié inusable qu’il cherche dans vos yeux.

C’est un cœur bonnement, qui ne peut vivre seul.

Mais d’amour lui aussi, ne sera pas bégueule.

 

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 23:24

Mourir à petit feu, c’est comme mourir à deux dans un rythme endormi, plus qu’à fermer les yeux. Mais mourir plein de vie, de songes et puis de rêves qu’on a jamais fini et qu’on laisse en chemin ; ça c’est un vrai destin. Mourir en plein amour, c’est ça le plus heureux, quand en donnant à l’autre cet être merveilleux qui nait de nos deux corps, de deux esprits distincts, sans l’ombre d’un remord, ils ne formeront qu’un. A la dernière minute, déceler dans ses yeux les ultimes soubresauts d’un plaisir indicible, là dans la joie profonde, presque incommensurable, de deux êtres qui plongent dans l’antre de leur âme. Ils se découvrent chacun tellement dépendants et puis tellement uniques, à leur corps défendant. Car l’un pour l’autre, ils vivent et ce qu’ils sont ensemble, ils ne le seront plus jamais. C’est une sorte d’alchimie, impalpable, inexplicable, improbable, irremplaçable, intolérable…quand elle n’est plus. Mourir une fin de jour, quand le soleil décline, qu’encore la peau est chaude de ses rayons soyeux, que la lumière s’étire dans un ultime effort avant de laisser libre cours à la nuit, libre cours à la mort. Mourir dans son lit, comme à l’abri du monde, du tumulte éreintant des choses et puis de gens, du semblant, du paraître, alors fermer les yeux, comme si c’était un choix ou un destin peut-être. Je souffre… Je souffre mais de quoi ? De toute cette infamie, de ce n’importe quoi, de ces jours et ces nuits qui se suivent sans fin, aucun grain de folie pour mettre du regain, pas même l’appétit, je ne crois plus en rien. Alors mourir devient la seule chose que l’on souhaite, la seule idée qui interfère, celle qui passe en boucle, dont le cerveau devient l’écrin.

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 23:52

 

Au pied de l'église Saint Germain l'Auxerrois, cette odeur caractéristique m'a évoqué ceci...que je vous livre tout simplement

 

 

saint-germain-233177.jpg

 

 

Dans une rue du vieux Paris,

L’odeur d’un livre n’ayant plus d’âge,

Embaume les passants étourdis

D’une vile nuit devenue carnage.

 

C’était un certain mois d’été,

Un jour de Saint Barthélémy.

Tellement de gens y furent tués,

Pour quelle cause était-ce permis ?

 

Là en passant dans cette rue,

Je pense souvent à tous ces gens,

Qui pour seulement avoir voulu

Voir les choses autrement

 

Se sont trouvés être immolés

Sur l’autel du bien pensant.

Qui détiendra la vérité

Quand reviendra un bain de sang ?

 

Les âmes suintent de ces  murs

Devenus noirs comme la nuit.

Elles pleurent, mais on ne les entend plus,

Dissimulées par tant de bruit.

 

 

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 19:01

 

De plus en plus souvent, je vois mon corps sans vie

Au pied de mon immeuble, et les gens réunis.

Est-ce vous faire injure que de vous dire cela,

Ici le temps me dure, se traine jusqu’au trépas.

 

Ce qui me porte ombrage, ce sont ces questionnements

Sur la façon dont vole, un corps à tous les vents.

Surement la chute est douce et l’arrivée brutale

Quand le dernier soupçon de vie touche l’asphalte.

 

Un détail cependant passera inaperçu,

C’est le bruit sourd des chairs oubliant leurs vertus,

En s’écrasant mollement comme un soleil d’automne.

 

Peut-être le printemps chassera le cours atone.

C’est diantre une vision presque apocalyptique

Dont je concède qu’elle soit, pour vous, énigmatique.

 

Lairedubeau

09.03.11

 

 

 

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