10 janvier 2015
6
10
/01
/janvier
/2015
17:00
Souvent j’en ai pleuré de vos vers délicieux,
Les lire quand le sommeil ferme presque les yeux,
Quand la larme se dessine là sous votre gouverne
Je la veux protéger et toujours me prosterne.
Souvent j’en ai rêvé de vos airs audacieux
De vos mots assemblés dans un ordre religieux ;
Une passante, des hiboux, une belle géante
Qui tous, je l’avoue, me ravissent et m’enchantent.
Au pied de votre terre confiée à tous les dieux,
La visite est austère ; une tombe imparfaite
Pourtant vous abrite vous mon seul prophète !
Enfin cesse le bruit de ce monde odieux ;
Une pluie indiscrète qui seule me répète
Le sens de cette vie, effroyable piquette.
Lairedubeau
10.01.MMXV