7 janvier 2014
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17:55
A l’égale de la pluie
La mer n’a de cesse
D’inonder nos cœurs gris
De rythmes mystérieux.
D’où proviennent ces flots
Déversés sur la terre ?
D’horizons inconnus
Qui ne disent leur nom
Qu’au travers des sons.
Le bruit de l’eau si pur
En vagues et gouttelettes
S’évanouit dans la nuit
Bien avant qu’on les prenne.
Pour toi je le saisis
Et me fait souveraine
Princesse de la pluie
Et des jours venteux.
A l’égale de la pluie
La mer n’a de cesse.
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28 décembre 2013
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11:25
Du fin fond de ma nuit, je vous écris,
mon ombre et mon soupir,
mon souffle et mon espoir.
Tout au long de ma vie, devrais-je me souvenir
de tout ce qui nous lie
de mon plus fier devoir.
Du tréfonds de mon cœur, les mots qui vous sont dits
résonnent dans le noir
s’amplifient dans la nuit.
Lairedubeau
21.12.MMXIII
Quand sa main se pose et que plus rien n’existe
Quand le voir est la preuve que le monde n’est pas triste
Quand danser dans ses bras éclaire l’horizon
Quand me fondre dans son corps est ma seule passion.
Lairedubeau
23.12.MMXIII
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Rencontres
22 novembre 2013
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21:00
Tout toi fondu en moi, comme l’aube au silence
Comme l’heure aux minutes ou les pas d’une danse.
Parce qu’on ne choisit pas et que l’on se soumet
Aux puissances innocentes qui nous poussent au sommet.
La nuit se mêle au jour tout pétri d’espérance
Pour offrir à l’amour les chemins de la transe ;
Elle ne dit pas son nom, mais la chair se souvient
Des heures d’abandon comme un songe revient.
La vague se jette en mer ou se meurt d’impuissance,
Demeurée seule sur terre, éperdue de silence :
A jamais l’une et l’autre, brisées d’intimité.
L’empreinte du corps conserve en souvenance
Cette ivresse absolue, l’étrange délivrance
D’être tout absorbé de ta proximité.
Lairedubeau
22.11.MMXIII
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19 octobre 2013
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21:59
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14 octobre 2013
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13:35
Le silence et l'absence n'ont d'autre finalité que de faire percevoir le vide par l'autre laissé.
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Propos du jour
28 septembre 2013
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17:28
Je marcherai longtemps à flanc de colline
La face nue au vent et l’âme cristalline.
Ma peau sera surprise par la fraiche candeur
D’un matin qui s’immisce avec toute sa grandeur.
Je marcherai longtemps quand l’aube incertaine
Drape l’horizon de ses couleurs sereines.
Le pas, allongé, ne rattrapera pas le jour
Qui pour être espéré se pare de ses atours.
La course prendra fin quand je t’aurai trouvé
Que tu prendras ma main pour regarder l’avenir
Quand bien même incertain ; s’approche la vallée.
Mais qu’importe le chemin si le but espéré
Est à portée de main ; je continuer d’aller
Pour qu’un jour je devienne, ta belle désirée.
Lairedubeau
28.09.MMXIII
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Propos du jour
19 septembre 2013
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21:00
Automne trop grand,
Les secondes sont longues.
Quand cessera le temps
des silences oblongues.
Lairedubeau
19.09.MMXIII
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18 septembre 2013
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18
/09
/septembre
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09:00
Je cherche ta blondeur comme un point de repère
Je la vois apparaître et me jette dans ses bras.
Elle enveloppe mon cœur et mon âme de mère.
A toi seule tu te joues, Abracadabra !
Je voudrais tout t’offrir, des trésors de douceur
Pour panser les blessures et remettre la joie
Là où d’autres ont semé craintes et noirceur,
T’habiller de satin, te tisser dans la soie.
Lairedubeau
17.09.MMXIII
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29 août 2013
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09:00
Soir de fin d'été,
Elle lit tout en marchant.
Qui peut l'attraper ?
Lairedubeau
28.08.MMXIII
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textes en vrac
26 août 2013
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20:00
On veut le retenir, contre tout entendement,
Il fuira, mais sans ire, il n’a point d’attachement.
Même un très fort désir glorifié par les heures
Qui veulent s’appesantir, ne sera que gageure.
C’est là sa volonté, il faudra s’y plier,
Se sentir comblé du bon temps octroyé.
Dans sa grande bonté, trainera en septembre.
On ne peut l’accabler de n’attendre décembre.
L’été va finir et qu’on le veuille ou non
L’ombre qui va venir tire même son nom
Du frêle souvenir que son astre nous laisse.
L’été a ses raisons que l’humain ne saisit pas.
Ce sont celles de la vie, d’une marche à grands pas
Vers un autre hémisphère ; Ô saison de liesse.
Lairedubeau
26.08.MMXIII
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Impresssions