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24 août 2016 3 24 /08 /août /2016 11:14

Les éoliennes s’échinent

A battre l’air

De leur grands bras

Fragiles,

Ames légères.

Le train file à travers champs

Son ombre glisse sur le décor

A la recherche de son port.

Les meules s’endorment dans le soir

D’un soleil caressant,

Bravant le noir.

A perte de vue,

Pauvres silhouettes errantes,

Perdues,

Percluses,

Avoisinantes.

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12 août 2016 5 12 /08 /août /2016 21:40

Absorbe mes mirages

Fais taire cette rage.

Tout est clair à présent

Je n'aime que l'enfer.

Laisse moi expirer

Expier mes outrages.

Le feu, bien loin de nettoyer,

laisse le champ exsangue

comme une terre impie

qui ne peut accueillir.

Elle panse, elle fait recette

mais ne peut rien offrir ;

un land sans lendemain,

peine perdue ;

oiseau de nuit versus libellule.

Ldb - Aout 2016

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28 juillet 2016 4 28 /07 /juillet /2016 21:03

Le fracas du jour

Ses frasques et ses retours

N'atteignent nullement

Son plus fier détachement.

Elle erre,

Indiffère

La seconde pour mesure

Le ciel pour masure.

28.07.16

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14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 21:44

Je ne croyais pas un jour chérir la barbe d'un pirate,

Fleurie, quoi qu'un peu grise, à ce point délicate,

Elle érase le temps, ne fait vieillir que l'instant

A tout jamais comme un présent, témoin de l'important.

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8 juillet 2015 3 08 /07 /juillet /2015 08:28

Elle déambule avec son chien,

Ne sachant plus vraiment très bien

Si elle promène son âme en peine

Ou si le chien traîne sa dégaine.

Ils en deviennent presque semblables

Tous ces moments donnés au diable

En arpentant les mêmes trottoirs

Les réunissent dans un miroir.

Le poids des ans les assassine

Et les silhouettes qu’ils dessinent

Sont celles d’un être désincarné,

Ensemble ils sont comme enchaînés,

Déambulant sans se connaître,

De l’un, de l’autre, qui est le maître.

Lairedubeau 02.07.15

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 21:00

 

Banc baigné de soleil où personne ne s’arrête,

Refuge d’une nuit, fumoir à cigarettes,

Le passant s’y attarde pour y perdre du temps,

Minutes et heures blêmes, s’installe le printemps.

 

J’observe, détachée, un ballet bien étrange :

Celui-ci déménage, tandis que l’autre range ;

 Celle-ci s’étourdit au bruit du MP3,

Et bientôt l’heure exacte sera 10 heures moins trois.

 

Le rideau de fer se déplie et si tout m’indiffère

La vie poursuit son cours, ignorante des vers ;

Vous m’êtes un refuge à ce piètre univers.

 

C’est de ce banc tout parisien que solitaire

Je me noie : j’égare mes mots et mon regard ;

Chacun des souffles de vos vies, forme mon art.

 

 

Lairedubeau

09.04.MMXV

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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 07:00

 

Le ciel me dit tous ses espoirs

Quand il vous fait briller le soir.

A moi vous toutes les filantes,

Je laisse aux autres les plus lentes.

 

Le ciel me dit tous ses chagrins

Quand il envoie quelques bons grains.

A moi les douces nécessaires

Vous garderez celles de colère.

 

Le ciel me dit tous ses secrets

En quelques mots presque indiscrets.                          

A moi les voies impénétrables

Je crois aux signes et autres diables.

 

Le ciel me dit tous ses dessous,

Ceux qui se cachent aux sans le sou.

A moi, il offre ses délices

Il m’a faite sa complice.

  

Lairedubeau

08.04.MMXV

 

 

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3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 21:00

 

Quand tu viens là, au fond de moi

Ce sont des mots de grand vertige

Ce sont des mots de grand émoi

Des abandons que rien n’oblige.

 

Un horizon s’est découvert :

Un torse frais et presque glabre

Un sourire tendre et des yeux verts

Un serpent fou quand il se cabre.

 

Quand tu viens là au fond de moi,

Je ne veux pas qu’ tu t’apitoies

Je te veux fier comme un chamois

Ton âme entière où je me noie.

 

C’est un abyme de douceur,

Que j’ai trouvé dedans ta bouche,

Calisson d’aise un brin farceur

Viens là, bien au fond de ma couche.

 

 

Lairedubeau

03.04.MMXV

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 08:00

Livres amants

Le lit est trop petit pour tenir ton absence

Le lit est trop réduit pour blottir ce silence.

Alors je l’ai paré de textes bigarrés

De souffles accentués à mon cœur amarrés.

 

Les lettres ont remplacé ta brillante semence

Qui ne jaillira plus aux nuits de mon errance.

Calmes et rassérénants, ils offrent le répit

A l’âme trop orpheline rongée par le dépit.

 

Et quand je les observe ces livres, mes amants

Jonchés à ciel ouvert, muets mais si vivants,

J’y trouve ton sourire et ta fière prestance.

 

J’y trouve ton empire quand sous ta gouvernance

La muse s’acquittait chaque jour de son dû,

Ô Reine d’un palais, écho d’un temps perdu.

Lairedubeau

29.03.MMXV

 

 

 

 

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26 mars 2015 4 26 /03 /mars /2015 20:42

Demain dira durablement la dure difficulté de diner dignement.

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