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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 16:50

 C'était au bord de la piscine, un pauvre être...écrasé... mais le soleil n'y était pour rien !!

 

 

Et ton cadavre s’est envolé

Dont il ne reste que le mirage.

Bien sûr pour tous l’heure va sonner

Il faut croire que tu avais l’âge.

 

Tes frêles pattes ne fouleront plus

Le froid carrelage ou bien la mousse.

Ta toile fine ne tissera plus :

Bien moins d’insectes auront la frousse.

 

Ton corps sans vie a la faveur

Et de mes cris et de mes peurs.

As-tu seulement pu dire adieu

 

Avant que le pied, sans aveu,

Vienne écraser ta frêle armure

Sans lambiner, dans un murmure ?

 

Lairedubeau

27.08.MMX

 

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 22:30

Un petit sonnet un soir d'automne, le ciel fascine... la notion d'hivernage

 

n'est pas celle-ci...un petit écart est bien permis !

 

 

 

Et les moutons deviennent gris

Lorsque la nuit enfin tombée

Vient les ombrer et les pétrit

De sa noirceur appropriée.

 

Il en reste bien quelques uns

Qui sont ici encore blanchis,

Bravant le temps et leur destin,

Ils sont promis d’être à la nuit.

 

Quelle couleur sera la leur

Le lendemain au froid matin,

Lorsque le givre porte sa froideur

 

Sur les tiges des arbres chagrins

D’avoir perdu leur habillage,

Au dur moment de l’hivernage.

 

 

Lairedubeau

27.10.MMX

 

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 11:47

Ce sont de ces moutons qui sont blancs et dorés

Qui passent dans le ciel aux couleurs mordorées,

Laissant dans leur sillage un horizon plombé

Pour des cœurs en âge, capables d’apprécier.

 

Ils transforment notre vue, chamboulent les cœurs

Ravivent les nues, rappellent des ardeurs,

Dont nos âmes, vaincues, tentent en douceur,

D’effacer le dépit et toute la torpeur.

 

Ce sont de ces images qui marquent innocemment,

Celles qui montent l’âme à son parfait firmament,

Que je draine et ratisse pour nourrir mon tourment

Pour qu’enfin aboutissent ses larmes de sang.

 

 

lairedubeau

20.10.MMX

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 00:00

Etre dans vos bras serrée,

Ca m'a suffit et rassurée.

C'était ma place et c'est certain

Je ne veux plus en être loin.

Le temps qu'il faut, moi j'attendrai

Car c'est bien vous que j'aimerai.

 

C'est l'évidence et tellement simple,

Pourquoi se battre pour se convaincre.

Certes je croyais pouvoir le dire :

"C'est décider, je me déchire".

C'est ignorer qu'on va saigner,

Et vous et moi, de chaque côté.

 

Je crois, cette fois, avoir compris

Combien vous m'êtes enfin Chéri.

Vous êtes ma vie, ma découverte,

Votre pouvoir me déconcerte.

Votre légion a son blason,

Gravant mon coeur à l'unisson.

 

 

 

Lairedubeau

21.10.MMX

 

 

 

 

 

 

 

 

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 13:17

Un ciel limpide couve notre amour.

Il est si pur, ces jours d'automne,

Qu'il me paraît, mieux que personne,

Comprendre le trouble qui s'est fait jour.

 

La netteté des sentiments

A son pareil dans le ciel.

Elle transparait, sereinement,

Dès lors que vous me faites reine.

 

Je ne reviens pas de ce voyage

Que nous nous sommes accordé,

Souvent me reviennent les images

De ces magiques matins d'été.

 

De tous ces jours où nous étions,

Et vous et moi, abandonnés,

Je suis sortie de ce bastion

Avec l'esprit tourneboulé.

 

L'automne étant venu maintenant,

L'esprit  léger et reposé,

A quatre mains, je signe en blanc,

Le bon pour partir voyager...

 

Avec le coeur qui m'a conquise.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 18:16

Au bel automne de votre vie,

J'étais pour vous, vous l'avez dit,

Un faux printemps, je vous l'avoue

Car le temps passe, même sans vous.

 

Aucune saison ne nous sépare,

Puisque nous sommes dans ce partage,

Dans cet échange entre deux êtres,

Qui signifie tout un mystère.

 

Les neuf années, bien peu m'importe,

Si nous pouvons franchir la porte,

Vous de l'hiver, moi de l'automne,

Dans un partage non monotone.

 

Gaussons-nous donc du temps qui passe

N'en faisons pas une menace,

Profitons de cet espace temps,

Soyons ensemble aussi longtemps.

 

 

Lairedubeau

05.05.MMX

 

 

 

 

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 09:46

J'ai sondé mon coeur,

Il en est remonté

Une immense ardeur,

Un intense brasier.

 

Dans le silence et l'effroi,

Les profondeurs de mon âme

Ont révélé la flamme

Dont vous êtes le roi.

 

Tout ce temps loin de vous,

N'a de fait effacé,

Ni même atténué,

Nos plaisirs et nos joutes.

 

Je ne souhaite rien plus

Que renouer avec ce sort

Qui m'est si doux, en corps.

 

Je consens à souffrir,

Que votre Bastille

Devienne mon périple.

 

Lairedubeau

29.04.MMX

18.10.MMX

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 17:32

 

 

En ces temps de disette et de grève à la pompe,

C’est assez circonspecte que je me rends compte,

Que mon âme est d’un triste et Ô combien vide.

En l’absence d’un Sire, comme le temps se dévide.

 

Esseulée dans la ville où cette vie absconde,

Me chavire, me détruit, mais jamais ne féconde

Comme vous le saviez, dans ces temps moins qu’anciens,

Une pauvre poupée avide de vos mains.

 

Carburant de mon cœur, de ma vie, de mon âme,

De nos échanges, j’extrayais le plus pur schlamm.

Il est vain maintenant d’espérer faire jaillir,

Un nouvel océan, donc je vais défaillir.

 

Une nouvelle énergie, renouvelable et plus saine

Peut venir m'abreuver, me remettre en scène,

Bien certaine que sur terre, et par gallon entier,

Je trouverai une source qui saura m’étancher.

 

 

Lairedubeau

15.10.MMX

 

 

 

 

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 14:58

 

En fait, celui-ci a été écrit à la suite d'une discussion avec Roland... mais tous les commentaires et surtout, avis, sont les bienvenus...

 

 

 

 

Combien futiles sont nos espoirs,

Combien débiles sont nos détresses.

Car au regard de ce miroir

Où apparaissent nos faiblesses,

Il est bien triste notre chagrin

Et les amours versatiles,

 

N’engagent jamais qu’un être humain

Même si les deux sont unanimes.

Chacun pour soi garde bien enfoui

Toutes ses terreurs et son dépit,

Qui d’amoureux n’a que le nom,

Si difficile le diapason.

 

Même dans l’amour le plus total,

On se retrouve à vivre un drame,

A s’angoisser pour presque rien

Voire mettre en cause tout un destin.

La vie tu sais, c’est bien plus simple :

Fais lui confiance, elle le vaut bien.

 

 

 

 

 

 

 

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 14:11

La vie me dégoûte,
La vie me déroute.
Par quelque bout que je la prenne
Elle me demeure un mystère.

 

Je l’exècre,
Je l’adore.
Toutes les théories ne sont que paroles,
La vivre est certes la seule chose qui soit bonne.

 

Que peut-on espérer de meilleur ?
Ce qui nous vient ensuite ressemble à faire peur,
A un grand trou noir peuplé de couleuvres.

 

Il me prend à rêver que je m’y engouffre,
Que mes pieds bien posés, cette fois-ci touchent
Le centre de la terre et que j’y disparaisse.

 


Lairedubeau

09.04.MMX

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