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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 14:01

  SAM_1783.JPG

 

Portée par la douceur de vivre, Rue du Minage,

Ultime espoir : te voir demain Rue Théodore.

Si loin de toi, je t’ai cherché dans chaque visage.

Ce bel amour, dont je ne veux point sonner la mort,

 

Est transcendé jour après jour. Ton apanage,

Si singulier, a suscité ce beau serment.

J’ai ressenti comme un besoin d’être à l’image

De l’idylle : noble, respectueuse, troublante.

 

Tu ne connais point encore mon monde, et moi le tien

Vient me nourrir. Comme un drogué privé de came,

L’esprit à nu, la muse s’enfuit avec dédain,

 

Si tu n’viens insuffler ton charme doublé de l’onde

De ton âme. Nous sommes tous deux dans ce partage

D’une vision à l’identique…poétique.

 

 

 

Lairedubeau

Textes écrits à La rochelle semaine du 14 au 21.08.MMX

 

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 13:45

 

 

Poème du jour suscité ce matin... Impressionnant de "voir" une non voyante déchiffrant son roman....

 

 

 

 

 

Ses mains caressent le papier,

Elles décryptent les hiéroglyphes,

Elles courent légères et assoiffées,

Dans une lecture presque apocryphe.

 

Les doigts sont souples et alertes,

La partition est déchiffrée,

Dans une quête assez disserte,

Le moindre espace est étudié.

 

De cette page blanche, elle sait tirer,

Tous les mystères et tout le sens.

Pour nous elle reste invertébrée,

 

Toute disloquée, comme une absence.

Cette blancheur immaculée

Est synonyme de renaissance.

 

 

Lairedubeau

27.09.MMX

 

 

 

 

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 08:05

Un couple magnifique endormi dans le métro (des touristes épuisés) a suscité cela. J'aime voir tous ces moments qui passent inaperçus, en saisir la substance et tenter de la rendre...ce n'est jamais du voyeurisme et encore moins une envie quelconque..

 

 

 

 

 

Un sommeil chéri protégeant leur amour

Les laisse alangui, à la pointe du jour.

Pour toujours si confiants dans un abandon funeste,

Oublieux de ce monde qui pourtant les moleste.

 

Emplie de la tendresse que ces deux là se donnent,

Je suis dans la détresse de n'être à personne.

Elle, la tête posée sur l'épaule amoureuse,

Il la veille en silence de son âme valeureuse.

 

09.MMX

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 18:35

Quand on y pense, sang éteint... et en ce moment, j'y pense !!

 

 

 

aube.jpg

 

 

 

Miracle quotidien

  

 

Une nuit sans fin, un matin sans réveil

Me prendront un jour, avant qu’il m’en souvienne.

Un si pur destin est celui qui me porte

Comme le plus sûr chemin m’assurant d’être morte.

 

Toutes les aubes naissantes sont comme miraculeuses,

Nous sortant de nos rêves et limbes mystérieuses.

Car sentant revenir le souffle du jour,

Le corps s’anime enfin et reprend son discours.

 

A quel fil ténu celui-ci est soumis ;

Il suffit d’un inspire arrêté dans sa course,

Pour que l’heure soit venue de la nuit infinie.

 

A l’inverse, il s’achève et l’expire le pousse,

Tout heureux nous voilà à la vie revenu.

Effroyable idée…Cartésienne frousse !

 

 

 

 

Lairedubeau

13.09.MMX

 

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 15:58

Gonflée de ta chaleur comme un fruit mur que l’on presse,

  Je vois passer les heures sachant que rien ne presse,

Pour la dernière demeure, toute action s’éternise,

Quatre pieds sous terre, le froid ressemble à la banquise.

 

Car nous ne sentirons plus tes rayons nous darder,

Et le ciel, ton armure, pourra bien se voiler,

Toute l’eau d’Ouranos ne mouillera plus nos os

Quand la mort aura fini son terrible négoce.

 

Pour toute pitance, des pissenlits fanés,

Et le Tartare, non loin, pourra nous réchauffer,

Des flammes qui l’embrasent, comme tes rayons sur terre

Harponnent nos cœurs à ton auguste lumière.

 

Je ne souhaite, ni ne veux, aucun cénotaphe ;

Sur la pierre gravée, seuls les mots s’effacent

Sous le triple effet du temps, du soleil et de l’eau :

« Ils s’aimèrent longtemps et plus qu’il ne faut » !

 

 

Lairedubeau

06.08.MMX

 

 

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 23:21

A la manière de Sieur Boileau, une satire...c'était promis !  Pour lui, il s'agissait de dénoncer les travers de son temps et de ses contemporains. Ici il ne s'agit que "d'un état" que nous connaissons tous...et qui un jour m'est apparu si cruellement !!

 

 

 

Ignoble ignominie qui nous entraine

Dans les limbes de notre être.

Pour une femme, tu es ce mal qui la terrase

Quand elle se sent encore en phase (emphase).

Tu lui indiques par l'absence de ses troubles menstruels,

Combien son corps, superficiel,

Glissera sans faille dans la débâcle.

Et puis ces rides qui s'insinuent,

Subrepticement comme une bévue,

Lui font courir toutes les boutiques

Pour la crème du Docteur X.

 

Pour vous Messieurs,

C'est presque mieux ;

Vous vous sentez pousser des ailes,

C'est l'heure où vient, à votre porte,

Sonner le démon de l'escort(e)

Girl qui va vous perdre,

Car vous périrez par le sexe.

Vous y laissez quelques déchets capillaires

Et remplissez votre bedaine.

Vos tempes grises seront permises,

Elles seront même parfois exquises.

 

Se soumettre à vos forfaitures

S'avère être notre parjure.

Nous sommes soumis aux mêmes lois

Dont le cosmos a fait sa foi ;

Celles qui passent de l'ignorance,

Qui berce doucement l'enfance,

A la splendeur toute éphémère,

Dont l'adolescence est coutumière.

La toute puissance, à l'âge adulte,

Qui se transforme en solitude,

Dans la plus grande décrépitude,

Mais là bien sûr il ne s'agit

Que des dégâts complètement vils,

Auxquels se joignent, plus subtilement,

Les altérations sensuelles caractérisant

Ta vilenie qui s'immisce jusque

Dans ce qui, hier encore, fût ce que

J'aimais, par mille sabords :

La pure lecture et l'écriture

Qui sollicitent les mirettes.

Et les lunettes, votre conquête,

Se rajoutent elles à ce fatras

Des mille objets qu'il ne faut pas,

Sous peine des pires céphalées,

ni oublier, ni même casser.

 

Tes pires misères nous demeurent,

Cependant, toutes préférables,

A la grande dame hâbleuse,

Ta fidèle compagne,

La MORT.

On s'habitue, on t'amadoue,

On plie un peu et puis c'est tout.

Tout cela bien sûr est relatif :

A cinquante ans, on fait figure

D'un petit baigneur aux centenaires

Qui peuplent un petit peu plus la terre.

A l'heure où la retraite sonne,

Un peu plus tard, on le claironne,

Passe ton chemin, abjecte vieillesse,

Va sillonner au diable Vauvert !

 

Lairedubeau

04.08.MMX

 

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 22:27

Un doux vent capiteux traversant la prairie

Sonne la fin de l'été, éloigne les amis.

La maison, désormais, ne sera que l'abri,

Qui garde les secrets, étouffe tous les cris.

 

Et le parfum du jour ressemble à l'automne.

Troublé, mais sans détour, la couleur détonne.

Le temps a passé depuis ces jours heureux

Où tu m'avais parlé d'un avenir radieux.

 

Pareil que les arbres perdant leurs vertes feuilles,

Je sens mon âme vide, dépareillée, en deuil,

D'un temps où les journées longues et savoureuses,

Faisaient naître en nos coeurs des idées lumineuses.

 

Imperceptiblement, je cours vers la fin.

Je cherche ton sourire pour guider mon destin,

Mais ne savoure rien plus que tous ces lendemains

Dont il reste à écrire tous les plus beaux chagrins.

 

Car mes plus belles pages sont bien celles où je souffre.

Quand elles viennent de toi, c'est la plus belle source.

Elle est Intarissable car tu me l'as fait naitre,

Comme on donne la vie ou ouvre une fenêtre.

 

 

Lairedubeau

10.09.MMX

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 22:15

jupe

  

Ta jupe flotte au vent, insolemment.

Elle bouge à la cadence de tes pas,

Inondant de bonheur les passants,

Qui se retournent derrière toi.

 

Tes jambes sont comme des libellules

Virevoltant dans le soleil.

Elles captivent l’œil et émerveillent.

Elles sont l’enfer que tu allumes.

 

Car derrière toi, plus rien ne pousse.

Tu sèmes la vie et puis la mort

Quand attrapé par ta frimousse,

On imagine gagner à tort.

 

Savoureux temps d’été mourant

Exalte la course vagabonde,

Quand s’évapore dans un tournant

L’image de la danse du monde.

 

 

 

Lairedubeau

02.09.MMX

 

  

 

 

 

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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 07:28

La poésie, c'est saisir l'énergie du monde et la restituer sous une forme artistique.

La philosophie, c'est saisir l'énergie du monde et la restituer sous une forme discursive.

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 21:57
Je vous confie un texte qui me trouble car très intime. Il est sorti presque d'un seul jet. Il provoque chez moi, à chaque lecture, une sorte de colère effrayante.
 
 
 
drame intime
 
Ce monstre est tapi au fond de mon oubli,
Signe du diable qui habite mon âme.
Il menace ma santé et mes piètres acquis,
Après avoir tué l’innocence de l’âge.

Au détour d’un été, l’ignorance est fauchée,
Par un gars venu là, ramasser tous les blés.
Juste un jeu de plaisir, rien que de très banal,
Détruit la confiance, monte tout un drame.

Celui-ci est le mien, je le joue guichet clos.
Seule à rejouer cette scène effroyable
Qui souvent, désormais, sonne comme un écho.

Pardonner n’était pas une voie acceptable.
J’ai choisi de m’en faire un allié véritable,
Transformer en atout l’action la plus sale.

02.06.MMX

 

 

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