Mourir à petit feu, c’est comme mourir à deux dans un rythme endormi, plus qu’à fermer les yeux. Mais mourir plein de vie, de songes et puis de rêves qu’on a jamais fini et qu’on laisse en chemin ; ça c’est un vrai destin. Mourir en plein amour, c’est...
Le temps ne change rien, Mon coeur reste argentin.
Beauté d'un instant Qui s'offre nu au monde. Le voir, l'admirer.
La poésie est un chant, Le champ de l'âme.
Retirez l'air de la Révolution, Il reste Evolution.
Boules palpitantes, Gorgées de vie, de printemps. Rose incandescent.
Ciel bleu dessus les toits, Paris, mon amoureuse Flatte le regard.
Enrobée de rêves, L’opale de l’aurore. Eau pâle, ma trêve.
La rose rubis Habillant cette table, N’est-elle pas un cri ?
Les mots qui me caressent à l'orée de l'oreille Sont des mots de tangos, Des mots qui ensorcellent. Des mots que l'on transcrits par le biais de nos pieds de nos corps transis, les sens déployés. Je les aime avec toi récités en mantra Je les aime car...
Absorbe mes mirages Fais taire cette rage. Tout est clair à présent Je n'aime que l'enfer. Laisse moi expirer Expier mes outrages. Le feu, bien loin de nettoyer, laisse le champ exsangue comme une terre impie qui ne peut accueillir. Elle panse, elle fait...
Si je crois à la vie C'est par toi que j'oublie Les heures les plus creuses Et les noires saisons. Si je crois à la vie, C'est par toi que j'expie Les erreurs du temps Où s'épuise la raison. Si je crois à la vie C'est par toi que finissent Les affres...
Apaise les nuits et leurs errances. Ah, pèse les nuits, l'heure les rance. Lairedubeau 08.MMXII
Souvent je m’interdis de faire du bruit, Je garde le silence Il devient mon ami. Jalousement, je lui construis Un nid si doux qu’il s’évanouit. C’est dans la force du silence Que le temps s’alanguit, Sans nulle turbulence, Seul l’instant qui vit. Lairedubeau...
A la manière d'ignobles perles, les minutes s'ajoutent les unes aux autres Peut-être sans autre dessein que d'exister, l'une après l'autre. Lairedubeau 27.05.MMXIII
Soir de fin d'été, Elle lit tout en marchant. Qui peut l'attraper ? Lairedubeau 28.08.MMXIII
Un voile de brume Cache et dissimule Ton corps arc bouté ; Lumière et transparence, Tu sais si bien en jouer.
Amour propre, Amour sale, Amour tout court... Attrappe-moi, si tu peux !! Lairedubeau 04.04.MMXIII
La feuille s’abime au sol, C’est son automne. Rougie, abandonnée, Seul le vent l’a caressée. Toi, de tes yeux tu l’as couvée.
Revenir en ces lieux, pour de bon m'assassine, Tout me parle de nous, même le banc nous assigne.
Bouche rouge sang Qui s'offre à nos regards Dit les maux de l'âme.
L’homme immobile Cherche dans ses rêves Une raison de naître Une raison de vivre Une main un sourire Ou peut-être demain L’espoir de vivre enfin Si seul et pour toujours. Millemaux 29.05.MMXIII
Matin épais d'août. Toi, Amour, sort de ton lit, fleuve de Chine. 20.08.13
Le gouffre du temps m'avale toute entière je m'y fonds disparais d'un coup deviens poussière. Lairedubeau 27.03.MMXIV
Très longtemps j'ai cherché où vous voir, vous aimer. Puis un jour j'ai compris que mon coeur abimé Resterait pour toujours le tombeau de deux êtres Qui se sont tant cherchés, pour un jour Renaître. Lairedebeau 15.03.MMXIV